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EN DIRECT - Fusillade à Strasbourg : le tireur activement recherché, la ville quadrillée

Une fusillade a éclaté dans le centre-ville de Strasbourg, mardi soir, faisant plusieurs victimes. VIncent Kessler/Reuters
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Un homme fiché S, âgé de 29 ans, a ouvert le feu aux alentours de 20 heures dans le centre-ville de Strasbourg, faisant au moins trois morts et onze blessés. Une enquête a été ouverte par la section antiterroriste de Paris et le plan "Urgence attentat" activé en France.

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Ce que l'on sait de l'attaque au marché de Noël de Strasbourg

La traque policière est lancée pour retrouver le suspect de 29 ans, fiché S, et connu pour des faits de droit commun qui a tué trois personnes et en a blessé au moins onze autres, mardi, à Strasbourg.


• Une heure de terreur. À partir de 19H50, un homme seul ouvre le feu à plusieurs reprises dans le centre-ville de la métropole alsacienne, qui accueille le traditionnel marché de Noël. Un suspect est rapidement identifié: il s'agit d'un homme de 29 ans né à Strasbourg, bien connu de la police. Il a «semé la terreur (...) sur trois points de la ville», selon les mots du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner qui s'est exprimé dans la nuit depuis Strasbourg. «Les militaires de la force Sentinelle ont fait usage de leurs armes pour tenter d'intercepter l'assaillant. Entre 20h20 et 21 heures il s'est confronté par deux fois à nos forces de sécurité avec systématiquement des échanges de tirs», a-t-il développé.

» Ce que l'on sait sur l'attaque sanglante qui a endeuillé Strasbourg

• Un périple meurtrier. Dans sa course, l'homme tue trois personnes et en blesse onze autres, cinq grièvement et six légèrement, avant de disparaître en s'engouffrant dans un taxi, selon une source proche de l'enquête. Le chauffeur de taxi, indemne, dira aux policiers que le suspect est blessé. L'état-major des armées a par ailleurs indiqué qu'un soldat Sentinelle avait été blessé légèrement à la main par le ricochet d'un tir de l'assaillant. Très fréquenté, le site du marché de Noël est sous étroite surveillance dans le contexte de menace djihadiste élevée d'autant que le site avait fait l'objet d'un projet d'attentat en décembre 2000.

» Strasbourg, une cible déjà visée par les djihadistes d'al-Qaida il y a près de vingt ans

• Un suspect au profil hybride. Chérif C. est «un homme très défavorablement connu pour des faits de droit commun pour lesquels il a fait l'objet de condamnations en France et en Allemagne, et pour lesquels il a purgé ses peines», a indiqué le ministre. Selon une source proche de l'enquête, le fuyard a été fiché "S" en 2016 par les services antiterroristes. Il avait été signalé par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) lors d'un passage en prison où il s'était fait remarquer pour des violences et son prosélytisme religieux, d'après la source.

» Attaque à Strasbourg : le profil hybride de Chérif C., fiché S radicalisé et braqueur de banques

• Une interpellation ratée mardi matin. Mardi matin, les gendarmes se sont rendus au domicile du suspect pour l'arrêter mais il n'était pas là. Initialement, l'homme devait être interpellé dans une affaire de braquage avec tentative d'homicide. L'ensemble de ses complices présumés ont été interpellés dans ce coup de filet. Mais l’homme a-t-il vraiment agi sous la bannière terroriste? Son profil hybride pose question. Selon nos informations, il n'est pas exclu que l'individu ait agi sous le coup du désespoir, après l'arrestation de ses complices. Toutefois, la section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie. Une enquête a été ouverte pour «assassinats et tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste». 



• D’importants moyens déployés. Pour traquer le tireur en fuite. «350 personnes» sont mobilisées, dont une centaine de personnels de la police judiciaire appuyés par deux hélicoptères, les Brigades de recherches et d'intervention (BRI) de la PJ parisienne et le RAID mais aussi des soldats de Sentinelle, a détaillé le ministre. Des moyens supplémentaires doivent être dépêchés sur Strasbourg qui fera l'objet d'un «quadrillage renforcé». Le ministre a annoncé par ailleurs un «contrôle renforcé aux frontières» dans le cadre de l'élévation du plan Vigipirate désormais porté au niveau «urgence attentat».


» Fusillade à Strasbourg : Castaner annonce que la France passe en «urgence attentat»

Les réseaux de bus et de tramways rétablis

Interrompus pendant l'attaque, les réseaux de bus et de tramways ont été rétablis à Strasbourg. 

Justin Trudeau offre ses «condoléances» aux familles de victimes

«Au nom des Canadiens, j’offre mes condoléances aux familles des victimes du terrible attentat qui a eu lieu au marché de Noël de Strasbourg. Nos valeurs et nos traditions ne seront jamais vaincues par des actes aussi lâches. Nos pensées accompagnent toutes les personnes touchées», a tweeté le premier ministre canadien, Justin Trudeau. 

L'assaillant s'était fait remarquer pour son prosélytisme religieux en prison

L'auteur des faits, Chérif C., avait été signalé par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) lors d'un passage en prison où il s'était fait remarquer pour des violences et son prosélytisme religieux, selon une source proche du dossier. 

Pas de journal «Les Dernières Nouvelles d'Alsace» en kiosque mercredi

Le quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace ne sera pas en kiosque mercredi car les ouvriers qui impriment le journal n'ont pas pu accéder aux rotatives en raison de la fusillade de Strasbourg mardi soir, a regretté Dominique Jung, le rédacteur en chef des «DNA».
«Nos rotativistes qui prennent leur service en soirée se sont présentés vers 22 heures au point de contrôle près du siège du journal, ils ont décliné leur identité mais n'ont pas pu passer», a-t-il expliqué.  
Le centre-ville de Strasbourg, où sont situés les locaux du quotidien, a été complètement bouclé après l'attaque près du marché de Noël, qui a fait trois morts et une douzaine de blessés vers 20 heures. Le confinement n'a été levé que vers 02 heures du matin, trop tard pour faire imprimer le journal. «Nous avons pourtant proposé aux autorités de faire escorter les rotativistes un par un, de donner leurs identités, mais nous n'avons pas été entendus», a repris M. Jung. «Il aurait suffi d'une centaine de mètres, et ils étaient dans nos locaux».

Les manifestations interdites à Strasbourg mercredi

Comme évoqué plus tôt par Christophe Castaner, les manifestations seront interdites mercredi à Strasbourg pour permettre la pleine mobilisation des forces de l'ordre. L'arrêté préfectoral vient d'être publié par la préfecture du Bas-Rhin. 

L'assaillant aurait poursuivi sa cavale en taxi

L'auteur des faits aurait braqué un chauffeur de taxi avant de prendre la fuite au volant de ce véhicule. Le chauffeur a déclaré aux enquêteurs qu'il était blessé, selon une source policière à l'agence de presse Reuters.

Le point de situation de la préfecture

Le point de regroupement des victimes installé place Kléber «a été levé en milieu de soirée après prise en charge et orientation de l'ensemble des victimes vers les centres hospitaliers de Strasbourg», selon la préfecture du Bas-Rhin. Le bouclage de la Grande III a été également levé en fin de soirée : les personnes présentes au centre-ville ont été évacuées par le secteur des Halles. Les personnes qui étaient présentes et sans solution d'accueil et d'hébergement ont été orientées vers le gymnase Schoepflin. Quant à la cellule d'urgence médico-psychologique installée dans les locaux de la Chambre de commerce et de l'industrie (CCI), place Gutenberg, elle «reste ouverte», affirme la préfecture dans un communiqué. 

Nouveau bilan : 3 morts et 11 blessés, dont 5 graves

Selon un nouveau bilan de la préfecture du Bas-Rhin, trois personnes ont été tuées dans cette attaque. Cinq personnes ont été gravement blessées, six autres plus légèrement. 

Le marché de Noël de Strasbourg, un événement placé sous haute sécurité

Le marché de Noël de Strasbourg est un événement placé sous très haute sécurité pour accueillir deux millions de visiteurs venus du monde entier. «La menace terroriste reste très élevée (...) Les effectifs sont prêts pour sécuriser cet événement important pour Strasbourg et la France avec de nombreux visiteurs étrangers venus du monde entier», avait expliqué le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, lors de l'inauguration, le 23 novembre. 

Quelque 300 chalets de bois sont installés dans le centre historique de Strasbourg, entouré par la rivière l'Ill, et un sapin haut de 30 m, entièrement illuminé, est dressé sur la place Kléber. L'événement festif avait fait l'objet d'un projet d'attentat en décembre 2000. Il est depuis régulièrement l'objet de menaces d'attaques. Les mesures de sécurité ont été renforcées après les attentats de Paris en 2015 et l'attentat au camion-bélier sur le marché de Noël de Berlin, en décembre 2016, revendiqué par le groupe État islamique et qui avait fait douze morts. 

Environ 260 policiers nationaux, 160 agents de sécurité privés, 50 policiers municipaux et plusieurs dizaines de militaires de l'opération Sentinelle sont mobilisés chaque jour pour sécuriser les accès et les allées du centre-ville jusqu'au 30 décembre.

Une cellule de crise interministérielle d'aide aux victimes a été mise en place

La France en «urgence attentat», contrôles «renforcés aux frontières»

La ville de Strasbourg fait l'objet en ce moment d'un quadrillage renforcé. Demain mercredi, les manifestations seront interdites par les préfets afin de permettre aux forces de l'ordre de «se mobiliser totalement», ajoute Christophe Castaner. 

Selon le ministère de l'Intérieur, «nous sommes actuellement en posture vigipirate renforcée». «Le gouvernement a décidé de passer en urgence attentat, avec des contrôles renforcés aux frontières, et la mise en place de contrôles renforcés sur l’ensemble des marchés de Noël qui se dérouleraient en France pour éviter des risques de mimétisme. Il y aura aussi un complément de mobilisation plus fort encore du dispositif Sentinelle sur l’ensemble du territoire Français», a-t-il précisé.

Lire aussi » «Urgence attentat» : le plus haut niveau du plan Vigipirate



Source infographie : www.gouvernement.fr

Les confinements levés

"L'ensemble des sites confinés à Strasbourg du fait de ce qui s'est passé ont été levés", a assure Christophe Castaner. Des cellules psychologiques ont été mises en place depuis 21h30. Quant aux écoles, collèges et lycées, ils seront ouverts demain. "Les parents qui le veulent peuvent garder leurs enfants à la maison", indique le ministre.

Plus de 350 personnes mobilisées sur le terrain

Selon le ministère de l'Intérieur, 350 personnes sont mobilisées sur le terrain, dont 100 personnes de la police judiciaire, et 2 hélicoptères. Les services du RAID, de la BRI, de l'opération Sentinelle sont sur le terrain. "Des moyens supplémentaires" ont été dépêchés par le gouvernement à Strasbourg. 

L'auteur avait fait l'objet de condamnations en France et en Allemagne

L'auteur des faits avait fait l'objet de condamnations en France et en Allemagne, pour des faits de droit commun. "Il a purgé ses peines", indique Christophe Castaner. 

Christophe Castaner : «Les recherches se poursuivent»

«Les recherches se poursuivent pour interpeller l'individu», indique le ministre de l'Intérieur. 

Nouveau bilan : 3 morts, 12 blessés

Selon Christophe Castaner, trois personnes ont été tuées et douze autres blessées dans cette attaque. Six personnes sont en urgence absolue. 
Christophe Castaner, mardi soir.Sébastien BOZON / AFP

Suspension des cours mercredi dans les écoles maternelles et élémentaires

Malgré la suspension des cours annoncée par l'Académie de Strasbourg «les écoles assureront leur fonction d’accueil pour les enfants qui se présenteront». 

Un conseil restreint de défense mercredi

Emmanuel Macron «réunira un conseil restreint de défense mercredi 12 décembre, à l’issue du Conseil des ministres, compte-tenu de l’attaque survenue à Strasbourg», annonce l'Élysée. Chose rare, ce conseil n'était pas inscrit à l'agenda du président de la République.

Emmanuel Macron : «Solidarité de la Nation tout entière pour Strasbourg»

«Solidarité de la Nation tout entière pour Strasbourg, nos victimes et leurs familles», a tweeté le président Emmanuel Macron. 

Confiné, le Parlement européen à conduit jusqu'au bout la session plénière

Le Parlement européen de Strasbourg était confiné dans la nuit de mardi à mercredi.
En signe de solidarité, le président du parlement, Antonio Tajani a tenu à conduire jusqu'au bout la session plénière, dont les débats se sont achevés, comme prévu, à minuit.
«Ce Parlement ne se laisse pas intimider par des attaques criminelles ou terroristes. Nous continuons à travailler et réagissons avec la force de la liberté et de la démocratie contre la terreur», a-t-il dit.

Le profil hybride de Chérif C., fiché S radicalisé et braqueur de banques

Chérif C., 29 ans est né en février 1989 à Strasbourg. Il est fiché S (pour Sûreté de l’État) par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour des motifs de radicalisation. Mais il est surtout connu des services de police pour des faits de droit commun, notamment de multiples braquages. Le maire de Strasbourg, Roland Ries, l’a lui-même défini comme un criminel au «passé judiciaire lourd». 

Mardi matin, les gendarmes se sont rendus à son domicile pour l’arrêter mais il n’était pas là. Initialement, l’homme devait être interpellé dans une affaire de braquage avec tentative d’homicide. L'ensemble de ses complices présumés ont été interpellés dans ce coup de filet. Au cours de la perquisition à son domicile, les forces de l’ordre auraient découvert des grenades. 

LIRE AUSSI : 
» Attaque à Strasbourg : le profil hybride de Chérif C., fiché S radicalisé et braqueur de banques

Les taxis gratuits à Strasbourg

Tous les taxis sont actuellement gratuits à Strasbourg afin d’acheminer les personnes arrivant en gare jusqu’à leur domicile. 

Un lycée et un gymnase ouverts pour permettre de se mettre à l'abri

Dans l'immédiat, «les mesures de confinement concernent les restaurants, les salles de spectacle, le Parlement européen» soit «plusieurs centaines de personnes qui ne peuvent pas quitter les lieux parce qu'elles se mettraient en danger», a déclaré le maire de Strasbourg, Roland Ries. La ville de Strasbourg et la région Grand Est ont décidé d'ouvrir un lycée de la ville, le lycée Kléber, et un gymnase pour permettre aux personnes ne pouvant pas rejoindre leur domicile de se mettre à l'abri, ont-elles indiqué dans un communiqué. Selon Roland Ries, il appartiendra par ailleurs à la rectrice de l'académie de Strasbourg de décider de la fermeture éventuelle des écoles mercredi en liaison avec le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer.

Confiné dans un stade, le public entonne La Marseillaise en hommage aux victimes

Nouveau bilan : quatre morts et une dizaine de blessés

L'attaque du Marché de Strasbourg par un homme armé a fait «quatre morts et une dizaine de blessés dont trois ou quatre dont le pronostic vital peut être engagé», a indiqué le maire de la ville Roland Ries.
Un précédent bilan de la préfecture du Bas-Rhin évoquait deux morts et douze blessés.

Les drapeaux seront mis en berne demain à Strasbourg

Dans un communiqué publié sur Twitter, le maire de Strasbourg, Roland Ries, annonce que «tous les spectacles prévus dans les équipements culturels strasbourgeois» seront annulés. Un registre de condoléances sera disponible à l'Hôtel de Ville. 

La police nationale donne des consignes d'évacuation du centre-ville

Sur Twitter, des internautes publient des dessins en soutien

Sur Twitter, les internautes commentent via le hashtag #Strasbourg. Comme pour d’autres attaques meurtrières, des dessinateurs publient des dessins en soutien à la ville attaquée.


Le «périple meurtrier» de Chérif C.

À 20 heures, un homme a priori seul s’est lancé dans un périple meurtrier tirant un peu au hasard sur les gens qu’il croisait, près du marché de Noël, selon nos informations. Agé de 29 ans, l’individu était armé d’un pistolet automatique, d’après nos informations. Il a ensuite pris la fuite. De nombreux témoins pensent l’avoir croisé mais à aucun moment, la police n’a pu confirmer ses soupçons. Pendant son périple, cet homme fiché S mais connu pour des faits de droit commun a blessé à la main un militaire de l’opération Sentinelle. La traque se poursuit. Le RAID de Strasbourg est déployé sur place. Il est appuyé par le QG du RAID à Bièvres, d’où un avion a décollé pour venir en renfort. 

Castaner s’exprimera à 1h30

Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, qui s’est entretenu avec le préfet et les forces de l’ordre à son arrivée à Strasbourg, va s’exprimer à 1h30 depuis la préfecture, confirme son entourage au Figaro.

Pas de décision prise pour l'instant sur l'ouverture des écoles

Selon Reuters, Roland Ries, le maire de Strasbourg, a déclaré ne pas encore avoir pris de décision sur l'ouverture des écoles ce mercredi. 

L'auteur présumé de la fusillade pas encore localisé

Selon le maire de Strasbourg, Roland Ries, l'auteur présumé de la fusillade n'a pas été localisé. 

Les marchés de Noël fermés mercredi

Après la fusillade, la ville a décidé de fermer l'ensemble des sites de "Strasbourg, capitale de Noël" ce mercredi 13 décembre. Les animations sont annulées. Tous les équipements culturels de la ville seront également fermées. Les drapeaux seront mis en berne et un registre de condoléances sera ouvert pour les Strasbourgeois. 

Theresa May se dit «choquée et attristée» après l'attaque

«Choquée et attristée par la terrible attaque à Strasbourg. Mes pensées vont à tous ceux qui ont été touchés et au peuple français», a déclaré la première ministre britannique, Theresa May, sur Twitter. 

L'autoroute A35 coupée

"Compte tenu des événements en cours à Strasbourg, les accès à l'A35 sont coupés (Nord et Sud) ainsi que l'accès à la RN4 vers Khel", vient d'annoncer la préfecture du Bas-Rhin. 

Macron se rend à la cellule de crise de Beauvau

Le président de la République effectuera un point de situation à la cellule de crise du ministère de l’Intérieur aux alentours de 00h15. Le premier ministre, Edouard Philippe, ainsi que Laurent Nuñez, Agnès Buzyn et Florence Parly seront présents. Christophe Castaner sera également en liaison avec la cellule de crise depuis Strasbourg. Selon nos informations, Emmanuel Macron n'envisage pas de s'exprimer publiquement à cette occasion.
Le centre interministériel de crise (CIC) de Beauvau est l'outil de gestion interministérielle des crises, placé sous l'autorité du ministre de l'Intérieur. Il coordonne l'ensemble des centres opérationnels, ceux du ministère comme ceux relevant des autres ministères.

Christophe Castaner fait le point avec le procureur de la République de Paris

Arrivé à Strasbourg, le ministre de l'Intérieur effectue en ce moment un point de situation avec le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz. 

Sur Telegram, les sympathisants de l'État islamique célèbrent l'attaque

Sur différents canaux Telegram, identifiés par "Site intelligence", site internet spécialisé dans la surveillance des réseaux sociaux djihadistes, les sympathisants de l'État islamique célèbrent l'attaque survenue ce mardi soir à Strasbourg. Mais pour l'heure, aucune revendication n'a eu lieu de la part du groupe terroriste.

Facebook a activé le Safety Check

La fonction «Safety Check» de Facebook permet à ses utilisateurs d'indiquer à leurs proches qu'ils sont en sécurité après un événement dramatique. 

Alexis Corbière : «L'horreur et la lâcheté ont frappé»

Le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon fait part de sa «confiance dans la Police pour neutraliser au plus vite le coupable».

Benoît Hamon : «Beaucoup de douleur»

Le fondateur de Génération-s assure que ses «pensées vont aux victimes et à leurs familles». 

Olivier Faure : «Nous sommes ensemble la République face aux assassins»

Le premier secrétaire du PS adresse ses «pensées solidaires aux familles».

Le premier ministre active la cellule interministérielle de crise

Le Premier ministre Edouard Philippe a activé mardi soir la cellule interministérielle de crise du ministère de l'Intérieur à la suite de la fusillade du marché de Noël de Strasbourg qui a fait deux morts et treize blessés, a annoncé Matignon.
Le chef du gouvernement "a décidé du déclenchement de la cellule interministérielle de crise afin de réunir les ministères et les services concernés pour le suivi et la gestion de la fusillade de Strasbourg", a indiqué Matignon à l'AFP.

Marine Le Pen : «La politique contre le terrorisme est manifestement défaillante»

La présidente du Rassemblement national estime qu'«un changement radical doit intervenir, puisque la politique contre le terrorisme est manifestement défaillante». 

La circulation des tramways interrompue

La circulation des tramways est actuellement interrompue pour garantir le périmètre de bouclage, selon la préfecture du Bas-Rhin.

L'auteur s'appelle Chérif C., est né en 1989

Selon les informations du Figaro, l'auteur présumé de la fusillade s'appelle Chérif C. et est né en 1989. 

Richard Ferrand assure tout son «soutien à nos compatriotes strasbourgeois»

Le président de l'Assemblée nationale assure tout son «soutien à nos compatriotes strasbourgeois et aux forces de sécurité mobilisées».

Nicolas Dupont-Aignan invite «à la plus grande prudence»

Le président de Debout la France «invite tous les habitants et les personnes proches de la zone à la plus grande prudence.»

Plusieurs sites confinés

Un match de basket avait lieu ce soir à Strasbourg. Les publics ont été confinés à l'intérieur de la salle du Rhenus. L'opéra, ainsi que plusieurs restaurants, ont également été fermés. 

Laurent Wauquiez réagit

Après avoir adressé ses pensées aux victimes et à leurs proches, le président des Républicains demande sur Twitter «Combien d’attentats commis par des fichés S devons-nous encore subir avant d’adapter notre droit à la lutte contre le terrorisme ?»

EN IMAGES - Au Parlement européen, députés et employés sont toujours confinés

(Crédits photo : Alex Pigman / AFP)

Le premier ministre du Québec «profondément attristé»

Le premier ministre québécois réagit sur Twitter.

EN IMAGES - Les forces de l'ordre sur place

Le RAID et les militaires de l'opération Sentinelle sont sur place. 
Les forces de l'ordre sur place.Reuters
Les forces de l'ordre sur place.Reuters

Le premier adjoint au maire de Strasbourg était près du marché de Noël

Le maire de Strasbourg Roland Ries se trouvait à Paris quand la fusillade a éclaté. Il a aussitôt décidé de rejoindre ses administrés, avec le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Son premier adjoint Alain Fontanel était lui à proximité du marché de Noël quand des tirs ont éclaté. Il est resté confiné jusqu’en milieu de soirée, avant de rejoindre peu avant 23 heures le poste de commandement.

Le point à 23 heures

• Vers 20h, un individu armé est rentré dans le périmètre du marché de Noël par le pont du Corbeau (l'une des voies d'accès au centre historique, NDLR) en se dirigeant vers la rue des Orfèvres, à Strasbourg.

• Équipé d'une arme automatique, il a ouvert le feu dans la foule. Selon un dernier bilan de la préfecture du Bas-Rhin, deux personnes ont été tuées, sept gravement blessées, quatre légèrement blessées.

• L'homme a été blessé par des militaires de l'opération Sentinelle, avant de prendre la fuite. Il est en ce moment retranché quartier Neudorf. 

• Le suspect est âgé de 29 ans. Il est fiché S et connu pour des faits de droit commun. Il devait être interpellé ce mardi matin par les gendarmes, mais ne se trouvait pas chez lui. 

Une deuxième opération en cours place Broglie

Selon la mairie de Strasbourg, une opération est en cours place Broglie, dans le centre historique de Strasbourg. «Il y a un soupçon avéré sur une deuxième personne» qui serait impliquée dans la fusillade, indique-t-on, alors qu’un premier individu, fiché S, était toujours recherché.

Le tireur devait être interpellé ce mardi matin par les gendarmes

L'assaillant devait être interpellé ce mardi matin par les gendarmes, mais il ne se trouvait pas chez lui, selon une source proche du dossier. 

Une minute de silence au Sénat

Au Sénat, les élus ont observé une minute de silence en hommage aux victimes, à l'invitation du sénateur des Landes Eric Kerrouche (PS).

Les réactions politiques se multiplient

"Tout mon soutien aux Strasbourgeois", a tweeté la maire de Paris Anne Hidalgo. "Ce mardi soir le pays est rattrapé par une triste et glaçante réalité. De tout coeur avec les Strasbourgeois, nos forces de l'ordre, nos militaires et les secours mobilisés", a quant à elle réagi la députée LR Valérie Boyer. 

Des internautes cherchent leurs proches

Sur Twitter, plusieurs internautes ont posté des appels pour trouver leurs proches, de potentielles victimes de cette attaque. 

L'Assemblée nationale exprime sa solidarité avec les victimes

L'Assemblée nationale a exprimé mardi soir sa solidarité avec les victimes, en marge de l'examen du projet de réforme de la Justice. "Je voudrais avec les collègues adresser la solidarité de l'Assemblée nationale aux habitants de la ville de Strasbourg qui sont victimes ce soir d'une attaque qui a fait plusieurs morts et plusieurs blessés", a déclaré le député du Haut-Rhin, Olivier Becht (UDI) originaire de Strasbourg. "Nous sommes évidemment dans la peine, la tristesse et la solidarité avec l'ensemble des victimes, de leurs familles, des habitants, étant bien sûr en pensée avec les forces de l'ordre qui font ce qu'elles peuvent pour appréhender le tireur dans des circonstances qui sont déjà très compliquées", a-t-il ajouté.

La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s'est immédiatement associée à cette déclaration. "Effectivement nous avons appris il y a moins d'une heure ces coups de feu (...) la police judiciaire est saisie et des opérations sont en cours", a indiqué la garde des Sceaux.
Plusieurs autres députés dont Eric Ciotti (LR), Ugo Bernalicis (LFI) ou Emmanuelle Ménard (NI) se sont également associés à ce message de solidarité de la représentation nationale.

Un point de regroupement des victimes place Kléber

Un point de regroupement des victimes a été installé sur la place Kléber. Une cellule d'urgence médico-psychologique a été ouverte place Gutenberg. Le périmètre de la Grande III est bouclé. 

La cellule d'information du public a été activée

Sept blessés graves parmi les victimes

Selon une information de la préfecture du Bas-Rhin, parmi les onze blessés sept sont dans un état grave. 

L'assaillant, un homme âgé de 29 ans

Selon une source policière au Figaro, l'assaillant, qui est fiché S et connu pour des faits de droit commun, est âgé de 29 ans. 

L'assaillant est armé et s'est déplacé à pied

L'assaillant est armé, confirme une source policière au Figaro. Il a pris la fuite à pied. Aucun complice n'a été identifié pour le moment. 

L'assaillant blessé par des militaires de Sentinelle avant de prendre la fuite

L'assaillant a été blessé par des militaires de Sentinelle avant de prendre la fuite, selon une source policière à l'AFP. 

L'auteur serait retranché rue d'Epinal, des échanges de coups de feu entendus

Selon une source policière, l'auteur serait en ce moment retranché rue d'Epinal. Des coups de feu viennent d'être échangés. 

La section antiterroriste du parquet de Paris se saisit des faits

La section antiterroriste du parquet de Paris se saisit des faits commis ce soir à Strasbourg. "Une enquête est ouverte du chef d'assassinats, tentatives d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroristes criminelle", informe une source au parquet de Paris au Figaro. L'enquête a été confiée à la SDAT, la DIPJ Strasbourg et à la DGSI. Le procureur de Paris se rend sur les lieux.

L'auteur est fiché S

L'auteur des faits est fiché S et connu principalement pour des faits de droit commun, selon une source policière au Figaro. 

Les locaux du Parlement européen bouclés, le personnel confiné

Les locaux du Parlement européen ont été bouclés après la fusillade. Le personnel a été confiné, selon le porte-parole du Parlement européen, Jaume Duch. 

Christophe Castaner : l'auteur «connu en droit commun»

Lors d'un rapide point presse, le ministre de l'Intérieur a assuré que l'auteur des faits était "connu en droit commun". 

Deux morts et onze blessés en urgence absolue, la «piste terroriste évoquée»

Deux personnes ont été tuées et onze autres blessées en urgence absolue, selon des sources policières et la préfecture du Bas-Rhin. La piste terroriste est évoquée, confirment les mêmes sources. 

La section antiterroriste du parquet de Paris est «en train d'évaluer la situation»

La section antiterroriste du parquet de Paris, en relation avec le parquet de Strasbourg, est en train d'évaluer la situation, selon le parquet de Paris au Figaro. Si la piste terroriste est évoquée à ce stade, cette section spécialisée, compétente en matière d'affaires de terrorisme ne s'est pas saisie des faits commis dans le secteur du marché de Noël dont les motivations restent floues.

Les témoignages commencent à affluer

Des témoins ont indiqué à l'AFP avoir entendu plusieurs coups de feu aux alentours de 20h. La foule qui se pressait dans les rues les a quittées précipitamment.
"On a entendu plusieurs coups de feu, trois peut-être, et on a vu plusieurs personnes courir. L'une d'elle est tombée, je ne sais pas si c'est parce qu'elle a trébuché ou parce qu'elle a été touchée. Les gens du bar ont crié 'ferme, ferme' et le bar a été fermé", a raconté un témoin joint par l'AFP et confiné dans son appartement.

Le point de la préfecture

Vers 20 heures, un individu a ouvert le feu dans le centre-ville, rue des Orfèvres. Les tirs ont blessé plusieurs personnes. Les onze victimes ont été évacuées vers le centre hospitalier de Strasbourg. Le centre opérationnel départemental a été activé à la préfecture du Bas-Rhin. 

Nouveau bilan : un mort, dix blessés

Une personne a été tuée et dix autres blessées, selon un nouveau bilan établi par la préfecture du Bas-Rhin.

L'auteur de la fusillade identifié

Selon la préfecture du Bas-Rhin, l'auteur de la fusillade a été identifié. Il est toujours recherché. 

EN IMAGES - La police sur place

Les forces de l'ordre sont pleinement mobilisées sur place. "Tous les collègues sont sur le pied de guerre", confie une source policière au Figaro
La police sur place. Reuters
La police sur place. Reuters

Christophe Castaner se rend sur place

"Le président de la République a été informé en temps réel des événements survenus à Strasbourg. Il a décidé en conséquence d’écourter sa réunion en cours et souhaité que le ministre de l’Intérieur se rende sur place", annonce l'Élysée dans une première réaction. Il est accompagné du maire de Strasbourg, Roland Ries, qui était à Paris. 

Le «plan blanc» déclenché dans les hôpitaux de Strasbourg

Le «plan blanc» a été déclenché dans tous les hôpitaux de Strasbourg, confirme-t-on au Figaro.

Un plan blanc permet notamment de déprogrammer des activités non indispensables, d'ouvrir des lits supplémentaires, ou de renforcer ponctuellement les équipes de professionnels de santé dans les établissements en difficulté. Il fixe ainsi les modalités selon lesquelles le personnel nécessaire peut être maintenu sur place et, le cas échéant, rappelé lorsque la situation le justifie, détaille le site de l'AP-HP. Tous les professionnels d'un établissement, qu'ils soient administratifs, médecins, soignants ou personnels techniques, sont impliqués.

LIRE AUSSI : 
» Le «plan blanc», un outil pour gérer les situations de crise dans les hôpitaux

Christophe Castaner : «Nos services de sécurité et secours sont mobilisés»

"Je suis la situation au centre de veille du ministère de l’Intérieur avec Laurent Nunez. Nos services de sécurité et secours sont mobilisés", annonce le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, sur Twitter. 

Les personnes du secteur Neudorf et parc de l'Etoile doivent «rester confinées»

La préfecture du Bas-Rhin prévient les habitants des secteurs Neudorf et parc de l'Etoile, leur demandant de «rester confinés». 

Emmanuel Macron écourte la réception organisée à l'Élysée

Alors qu’il recevait mardi soir les parlementaires de la majorité, pour la première fois, à l’Élysée, le président de la République a été alerté au cours de la soirée par ses conseillers de la situation à Strasbourg. Peu avant 21 heures, selon plusieurs parlementaires, le chef de l’État Emmanuel Macron a « énoncé les faits » et fait état de « huit blessés et un mort ». Il a annoncé qu’il écourtait la réunion pour suivre les événements.

L'auteur toujours en fuite

L'auteur est toujours en fuite, selon une source policière au Figaro.  

Un mort et six blessés, selon la préfecture

D'après la préfecture du Bas-Rhin, une personne a été tuée et six autres blessées dans cette attaque. 

Un assistant parlementaire européen raconte la scène

Emmanuel Foulon, un assistant parlementaire européen belge, dit avoir été témoin de la scène. 

Le nombre de victimes encore flou

Plusieurs informations contradictoires circulent sur la presse locale et les réseaux sociaux quant au nombre de victimes. Selon nos informations, au moins quatre personnes ont été blessées dans cette attaque. 

Selon le maire de Strasbourg, le tireur n'a pas été appréhendé

Contacté par Le Figaro, le maire PS de Strasbourg, Roland Ries, confirme qu’au moins un homme a ouvert le feu en centre-ville, faisant plusieurs blessés. Selon lui, «le tireur n’aurait pas été appréhendé à cette heure».

Christophe Castaner a quitté précipitamment l'Élysée

Christophe Castaner, qui était à l’Élysée lorsque la fusillade a éclaté à Strasbourg, a quitté précipitamment le Palais, mardi soir, selon plusieurs témoins. Le ministre de l’Intérieur assistait à une réception des parlementaires de la majorité, en présence du président de la République. 

Beauvau évoque un «événement grave de sécurité publique en cours»

«Evénement grave de sécurité publique en cours à Strasbourg. Les habitants sont invités à rester chez eux. Plus d'informations à venir, suivez les consignes des autorités», prévient le ministère de l'Intérieur 

«Évitez le secteur de l'hôtel de police», prévient la préfecture

"Évitez le secteur de l'hôtel de police", a prévenu le préfet de la région Grand-est et du Bas-Rhin. 

La mairie appelle les habitants à rester chez eux

La mairie invite les habitants à rester chez eux. "Fusillade dans le centre-ville de Strasbourg. Merci à tous de rester chez vous en attendant une clarification de la situation", a tweeté Alain Fontanel, premier adjoint au maire de Strasbourg.

Bonsoir à tous

Une fusillade a éclaté ce mardi soir dans le centre-ville de Strasbourg. Au moins quatre personnes ont été blessées, selon plusieurs sources au Figaro. D'après nos informations, un homme a ouvert le feu à l'arme automatique dans la foule dans le secteur de Grand'Rue. Suivez sur ce live les dernières informations à ce sujet.

EN DIRECT - Fusillade à Strasbourg : le tireur activement recherché, la ville quadrillée

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543 commentaires
  • Maclemin

    le

    La plupart des chaines et radios d'infos en continu semblent tout faire pour ne pas dire de quel terrorisme il s'agit, pour ne pas qualifier l'individu. Pourquoi ce manque de transparence ? Ras le bol de ces plateaux sur lesquels on a le sentiment d'être à un dîner de bobos parisiens le vendredi soir. Ils ne font clairement pas leur boulot, leur absence de crédibilité est intégralement de leur faute et ils doivent se remettre en cause de façon radicale s'ils veulent être écoutés à nouveau.

  • Turêverbère

    le

    "Hier soir, un Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en France et n'ayant grandi nulle part ailleurs qu'à Strasbourg en Alsace a décidé, pour des raisons que l'enquête déterminera de semer la terreur", député LREM Bruno Studer, élu du Bas-Rhin.

  • El Ru

    le

    "Mais l’homme a-t-il vraiment agi sous la bannière terroriste? Son profil hybride pose question. Selon nos informations, il n'est pas exclu que l'individu ait agi sous le coup du désespoir, après l'arrestation de ses complices." un "suicide par policiers interposés" ? Si c'est ça, c'est raté.

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